Le but de ce festival est de faire la promotion du jeu de société pour ses vertus fédératrice, sociale et d’apprentissage.
Le Festival regroupe sur un même lieu, les jeux sous toutes leurs formes ainsi que les univers qui les inspirent : Jeux classiques, Jeux de rôles, jeux de plateaux, jeux de rôles grandeur nature, littérature fantastique et de Science Fiction, Pop culture et Mangas, Cosplay.
Nous avons voulu placer le festival sous le signe de la famille, du partage entre générations, du plaisir de jouer mais aussi de la solidarité. Nous avons décidé cette année de donner un coup de pouce à l’ association « Lucas’Team ». Le festival aidera à financer son projet.
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Par Alain Brasier (CLP)
Publié: 15 Décembre 2022 à 10h18
Malgré son handicap Lucas Blaecke ira au bout de ses rêves en devenant médiateur animal
À 19 ans, Lucas Blaecke est un jeune homme volontaire frappé par l’ataxie télangiectasie appelée syndrome de Louis-Bar. Bénévole depuis le 4 août à la fourrière-refuge de la CABBALR à Béthune, il était présent aux portes ouvertes du week-end avec le profond désir de devenir médiateur animal. Rencontre.

Lucas Blaecke est venu de Merville avec ses parents, son frère, son éducateur et la compagne de ce dernier. En fauteuil roulant, il préside un peu l’auditoire sur le regard de Jef Sabit et de Sabrina Noël en charge de la fourrière-refuge de la CABBALR : « Je suis ici les mercredis de 10 h à 12 h et je travaille en binôme avec Éric. Je nettoie les boxes et je balade les chiens. Quand Éric est absent j’accueille les visiteurs avec Sabrina. »
Lucas Blaecke est venu de Merville avec ses parents, son frère, son éducateur et la compagne de ce dernier. En fauteuil roulant, il préside un peu l’auditoire sur le regard de Jef Sabit et de Sabrina Noël en charge de la fourrière-refuge de la CABBALR : « Je suis ici les mercredis de 10 h à 12 h et je travaille en binôme avec Éric. Je nettoie les boxes et je balade les chiens. Quand Éric est absent j’accueille les visiteurs avec Sabrina. »

Devenir bénévole est son choix : « Scolarisé à l’IEM de Liévin, je passais devant le refuge et je voulais aller voir les animaux. Comme je m’ennuyais à l’école, j’ai proposé à ma classe de le visiter en mai dernier. Mon éducateur a téléphoné le jour même à Jef Sabit qui a reçu notre petit groupe de cinq personnes dès 14 h. » Pendant la visite, il fait part de son désir de rejoindre ses bénévoles du refuge. Jef Sabit s’en souvient bien : « Je lui ai demandé une lettre de motivation. Nous avons ensuite adapté son travail en fonction de son handicap mais pour le reste Lucas travaille comme tout le monde. »
Il y a un mois et demi, Lucas assiste à une médiation animale avec Onyx, le pinscher moyen de Sabrina : « Je veux faire la même chose ». Jef Sabit précise : « La formation d’un chien dure six mois pour l’apprendre à marcher en laisse à côté d’un fauteuil, rapporter des objets et aller vers des gens désignés. » Onyx est resté ce samedi à la maison. Oscar, un bullmastiff croisé de 2 ans encore en formation pour 3 mois, le remplace pour poser à côté de Lucas : « Tout le monde a besoin de médiation animale comme dernièrement pour les autistes de la ferme Sénéchal à Vieille-Chapelle. C’est aussi de la ronronthérapie avec les chats. Ce sont des moteurs essentiels pour déclencher des émotions. En s’ouvrant aux animaux, on s’ouvre à l’humain. »
Lucas Blaecke est venu de Merville avec ses parents, son frère, son éducateur et la compagne de ce dernier. En fauteuil roulant, il préside un peu l’auditoire sur le regard de Jef Sabit et de Sabrina Noël en charge de la fourrière-refuge de la CABBALR : « Je suis ici les mercredis de 10 h à 12 h et je travaille en binôme avec Éric. Je nettoie les boxes et je balade les chiens. Quand Éric est absent j’accueille les visiteurs avec Sabrina. »
Devenir bénévole est son choix : « Scolarisé à l’IEM de Liévin, je passais devant le refuge et je voulais aller voir les animaux. Comme je m’ennuyais à l’école, j’ai proposé à ma classe de le visiter en mai dernier. Mon éducateur a téléphoné le jour même à Jef Sabit qui a reçu notre petit groupe de cinq personnes dès 14 h. » Pendant la visite, il fait part de son désir de rejoindre ses bénévoles du refuge. Jef Sabit s’en souvient bien : « Je lui ai demandé une lettre de motivation. Nous avons ensuite adapté son travail en fonction de son handicap mais pour le reste Lucas travaille comme tout le monde. »
Il y a un mois et demi, Lucas assiste à une médiation animale avec Onyx, le pinscher moyen de Sabrina : « Je veux faire la même chose ». Jef Sabit précise : « La formation d’un chien dure six mois pour l’apprendre à marcher en laisse à côté d’un fauteuil, rapporter des objets et aller vers des gens désignés. » Onyx est resté ce samedi à la maison. Oscar, un bullmastiff croisé de 2 ans encore en formation pour 3 mois, le remplace pour poser à côté de Lucas : « Tout le monde a besoin de médiation animale comme dernièrement pour les autistes de la ferme Sénéchal à Vieille-Chapelle. C’est aussi de la ronronthérapie avec les chats. Ce sont des moteurs essentiels pour déclencher des émotions. En s’ouvrant aux animaux, on s’ouvre à l’humain. »
Financer le rêve de Lucas
Jef Sabit et Sabrina Noël préparent Lucas à passer en mai son ACACED (attestation de connaissances pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques) : « C’est un examen sur la théorie qui se fait sur ordinateur. Lucas a la capacité de l’obtenir. Par la suite il recevra une formation non diplômante de zoothérapie durant une semaine. » Si vous voulez financer le rêve de Lucas, il est possible de déposer un don au refuge (l’ACACED revient à 360 € et la zoothérapie à 560 €, soit un budget global de 920 €). Jef Sabit et Sabrina Noël croient en lui : « Lucas peut devenir notre ambassadeur auprès des jeunes autistes, des écoles, des Ehpad… Nous avons de la demande. »
La fourrière-refuge de Béthune est située avenue George-Washington (téléphone : 03 21 68 46 94) : ouverte du lundi au samedi de 14 h à 18 h.